http://copublications.greenfacts.org/fr/blanchiment-dents/in...
Produits de blanchiment des dents et d’hygiène dentaire contenant du peroxyde d’hydrogène
GreenFacts s’est engagé par contrat à préparer ce résumé pour la DG de la Santé et des Consommateurs de la Commission européenne, qui a autorisé cette publication. Voir cette publication sur europa.eu.
Contexte -
A l’heure actuelle, des millions de kits de blanchiment des dents ont été vendus dans le monde à des consommateurs en quête d’un sourire plus éclatant. *** Les produits de blanchiment des dents peuvent se présenter sous forme de gels à appliquer au pinceau, de bandelettes ou de GOUTTIÈRES à utiliser chez le dentiste ou à la maison. ***
Dans ces produits, l’agent de blanchiment est le peroxyde d’hydrogène. En règle générale, le pouvoir blanchissant augmente avec la teneur en peroxyde d’hydrogène du produit.
Les dentifrices et les bains de bouche peuvent également contenir de faibles concentrations de peroxyde d'hydrogène agissant comme désinfectant pour prévenir les inflammations des gencives et la formation de plaque dentaire.
Les dentifrices, bains de bouche et produits de blanchiment des dents contenant du peroxyde d’hydrogène sont-ils sans danger ? Doivent-ils être disponibles en vente libre ?
Une évaluation du Comité scientifique des produits de consommation (CSPC) de la Commission européenne

http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//...
Questions parlementaires
L'annexe III, 1re partie, article 12 de la directive 76/768/CEE(1) interdit la commercialisation de *** produits cosmétiques de blanchiment des dents dont la teneur en peroxyde d'hydrogène (PH) *** excède 0,1 %. Or, ce pourcentage ne garantit qu'une faible efficacité de blanchiment. C'est la raison pour laquelle le secteur industriel concerné s'est efforcé d'obtenir une modification de la disposition précitée.
Une question posée par la Commission au comité scientifique compétent, une première fois en 1999 puis en 2002, a abouti à la conclusion que la teneur en PH ne doit pas dépasser les 3,6 % et que, au delà de 0,1 %, la surveillance d'un praticien dentaire est requise. La Commission n'en propose pas moins, d'ores et déjà, l'utilisation «provisoire» de PH dans des proportions pouvant aller jusqu'à 6 %.
S'est-il déjà produit dans le passé que des êtres humains soient utilisés comme cobayes? La Commission ignore-t-elle le principe fondamental de précaution que la Communauté se doit de respecter au chapitre de la santé humaine?


http://fr.wikipedia.org/wiki/Peroxyde_d'hydrogène


http://www.jle.com/fr/revues/bio_rech/jpc/e-docs/00/02/72/18...
Le concept d'isotechnie se développe largement dans les établissements de soins hospitaliers. Il permet la mise en solution de produits mutagènes tels que les anticancéreux en garantissant une protection du manipulateur et une asepsie rigoureuse lors des préparations. Pour assurer la stérilité de l'unité principale, un mélange d'acide peracétique (AP) et de *** peroxyde d'hydrogène (PH) *** est utilisé à l'état de vapeur. Ce mélange sert également à la désinfection du sas lors du transfert des matériels et des matières premières vers l'unité centrale.
[..]
* Détermination du PH.
Des bandelettes réactives « test peroxydes » ont été utilisées pour la détermination semi-quantitative du PH avec un seuil de détection de 1 mg/l. Dans la zone de pH comprise entre 1 et 13, la précision est indépendante du pH de la solution à analyser. Des faux positifs peuvent s'observer en présence d'une quantité de 5 mg de sels de césium, de 250 mg/l de sels de mercure, de 10 mg/l de sels de chrome, de 10 mg/l de sels de ferrocyanure, de 2 mg/l de permanganate, de chlore et de brome. Un kit de dosage spectrophotométrique spécifique du PH a permis la quantification du PH avec un seuil de quantification de 0,5 mg/l. L'étude d'influence des substances comme les oxalates, les phosphates, les tartrates, les sels sodiques n'a montré aucune interférence avec cette méthode d'analyse.